Publié : 20 janvier 2010

Une mort sanglante

UNE MORT SANGLANTE

par Eloïse Delord

Cette histoire s’est déroulée il n’y a pas si longtemps, en 2007.

Cette histoire est effrayante, horrible et inimaginable !

Un jour, quelqu’un toqua, je me levai, ouvrai la porte et je vis une femme, la quarantaine, avec un regard horrifié. Elle me demanda :

<< - Bonjour, suis-je bien chez Sherlock Holmes ?

- Lui-même, entrez donc ! >>

La femme entra.

<< - Je suis venue pour vous expliquez ce que j’ai vu.

- Racontez, je suis toute ouïe ! M’exclamai-je.

- Je suis la femme de ménage du collège de Fabrègues. Et …, continua la femme en hésitant.

- Oui madame, et… ?

- Je rentrai dans la salle de Français pour descendre les chaises, le matin, soudain quand je vis…

- Quand vous avez vu quoi ?

- Je vis une élève de cinquième égorgée dégoulinante de sang !

- Oh, mon dieu ! Quand dites-vous ?

- A 7h30.

- Expliquez-moi tout ce que vous avez vu.

- Hier soir, je nettoyai la salle de Musique quand je vis le professeur de Français rentrer dans la salle d’à coté, puis il ressortit discrètement en refermant derrière lui la porte. Le lendemain matin je me rendis au collège et j’allai dans la salle de français pour descendre les chaises et tout à coup je criai quand je vis l’élève de égorgée. Alors je partis en courant et je vins vous chercher.

- Vous n’avez vu personne d’autre quand vous êtes partie ?

- Oui, je vis le professeur de Mathématique, de Physique-Chimie et d’Histoire.

- Pouvez-vous me décrire un peu ces professeurs ?

- Le professeur de Mathématiques est d’âge mur, blond et barbu. La professeure de Physique-Chimie est jeune, blonde elle aussi. Quant au professeur d’Histoire, il est trapu, d’âge moyen et brun foncé.

- Mais vous ne m’avez pas parlé du professeur de Français, décrivez le moi !

- Il est grand et mince. Il a les cheveux courts.

- Je vais me rendre au collège pour essayer de trouver des indices. >>

Je me rendis au collège. Je vis l’élève égorgée devant moi. Je restai sans voix.

Quelques minutes plus tard, quelqu’un toqua, c’était l’inspecteur de police que j’avais prévenu.

<< - Bonjour, dit l’inspecteur

- Bonjour.

- Je me présente, je suis l’inspecteur de police.

- Moi, je suis Sherlock Holmes, le grand détective privé. >>

Une fois les présentations finies, je cherchai des indices.

<< - Là, vous voyez, il y a aussi une empreintes de soulier de taille 38, remarquai-je.

- Oui, je confirme ! Il y a aussi des traces de sang sur l’interrupteur.

- Oui, ce qui veut dire que la victime à essayé de se défendre. Il y a un couteau de boucher par terre plein de sang.

- Donc il a servi pour tuer l’élève !

- Madame, que faisait l’élève hier ? demandai-je.

- Elle était en heure de retenue car depuis un mois, elle n’arrête pas de salir les tables !

- Hum ! Je résume : l’élève est en heure de retenue, le professeur de Français va à la cantine prend le couteau et entre dans la salle de Français. Il égorge l’élève qui en tentant de se défendre laisse des traces sur l’interrupteur. Il l’aurai tuée car elle avait beaucoup de mauvaises notes…

- C’est logique mais ce n’est car c’est trop flagrant, ça ne peut pas être le professeur de Français car il chausse du 43. Affirma l’inspecteur confiant. >>

Donc, je déduisais que c’était la femme de ménage !

<< - Vous, Madame, vous !

- Non, c’est faux !

- Si, si ! Je vous explique comment vous l’avez tuée ! Le soir vous nettoyez la salle de Musique, vous avez vu le professeur de Français rentrer puis sortir de la salle en refermant la porte. Vous, après avoir fini de nettoyer la salle de Musique, vous êtes allée à la cantine, prendre le couteau. Ensuite vous avez rendu une petite visite à l’élève. Vous l’avez égorgée, elle s’est défendu et a laissé des traces sur l’interrupteur. Puis vous avez posé le couteau par terre et nettoyé la salle en montant les chaises sur les tables. Ainsi, cela vous permettait de me faire croire que vous étiez venue dans la classe le lendemain pour descendre les chaises. C’est l’empreinte qui vous a trahie !

- Oui, j’avoue, cette élève m’énervait, elle crayonnait sur les tables. Je ne pouvais plus la supporter donc je l’ai tuée. >>

Je fus stupéfait quand cette femme avoua.

<< - On l’emmène ? demanda l’inspecteur.

- J’ai bien peur que oui. >>

On l’emmena à la prison de Nîmes où elle passa le restant de ses jours.

Fin

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