Collège Ray Charles

Tueur de cœur.

par Guillaume pioch

En 1970, Savinien, le frère de Laurie vînt nous voir (Sherlock Holmes et moi-même Watson). Il nous raconta qu’en allant rendre visite chez sa sœur, il l’a trouvée parterre, raide, pâle, morte. Il nous dit qu’il avait trouvé une écharpe rouge de la marque « Echarpstore ». Puis, il nous décrivit le morceau de jean déchiré, accroché au cactus du salon. Il continua son récit…

-« J’ai aussi vu des petits cailloux qui provenaient du jardin. D’ailleurs, la porte était grande ouverte.

 Votre sœur était elle populaire ? interrogea Sherlock Holmes.

 Etait-elle célibataire ? rajoutais-je.

 Oui, Laurie était avec un certain Julian avant sa mort. Mais je crois qu’il y avait un amant nommé Lucas répondit en sanglotant le frère de Laurie.

 Cela peut nous laisser perplexes remarquais-je.

 tout à fait cher ami répondit Holmes qui était déjà en train de réfléchir. Bon ! Rendons- nous sur la scène du crime. »

Sherlock Holmes, Savinien et moi-même nous rendîmes sur la scène du crime. Nous examinâmes le corps de Laurie, puis Sherlock déclara :

* « Regardez cette marque rouge autour de son cou ! * * Cela peut être une corde ! Une écharpe ! Ou encore un ruban m’exclamais – je.

* Regardez ! il y a des petits bouts d’écharpe dans la cheminée ! Nous nous précipitâmes vers la cheminée.

* Il y avait des empreintes de doigts sur ces petits bouts d’écharpe remarqua Holmes.

* J’avais oublié de vous dire qu’il y avait un témoin qui a vu quelqu’un entrer…

* Ce n’est pas grave ! cela va pouvoir nous faire avancer dans l’enquête ! déclarais-je.

* Regardez son expression, ça devait être une mort atroce sanglota Savinien.

* Voilà mon hypothèse dit Sherlock Holmes : Je pense que les cailloux qui proviennent du jardin sont une fausse piste, car Laurie aurait put les mettre elle-même sans le savoir. Je crois ensuite que l’empreinte de doigt appartient à Laurie. La marque rouge autour de son cou vient de l’écharpe…

* Car elle avait froid et elle l’a prise ? reprenais-je.

* Non. Car l’assassin l’a prise par surprise et l’a étranglée dit Holmes.

Nous nous rendîmes chez Julian et nous l’interrogeâmes. Il décrivit un alibi parfait. Sherlock Holmes nous demanda de sortir. Pendant quatre heures, il resta avec Julian. Il sortit enfin et cria :

* « Messieurs, nous nous sommes trompés ! ce n’est pas notre homme

* Allons voir Lucas ! ajoutais-je. »

En effet, le tueur était bien Lucas. Voila ce qu’il s’est passé :

Nous sommes arrivés chez Lucas, il n’était point la. Nous l’avons trouvé dans un bar du coin, saoul parterre, mort.

* « Vous pensez a un suicide ? demandais-je.

* OUI, je pense qu’il l’a fait exprès répondit Holmes.

* Alors notre enquête est finie ! rajoutais-je.

* Je pense que l’on peut dire ça déclara mon ami.

* Regardez ! une lettre ! s’exclama Savinien.

* Vous nous suivez toujours vous ! rigolais je.

* Bon, lisons cette lettre annonça Sherlock.

La lettre disait : C’est moi qui me suis suicidé, le poids du meurtre de Laurie m’a trop affaibli. ADIEU.

Notre enquête est bel et bien finie déclara Holmes.

Fin