Sherlock Holmes et moi étions en train de lire un livre sur les espèces sous-marines le 5 mai 1895 quand tout à coup le téléphone sonna. J’entendis seulement quatre mots : « le pic à glace ! » s’écria une voix affolée. Puis, plus rien, juste un long silence lourd et pesant. Sherlock Holmes avait tout entendu. Il prit son manteau et et me fit signe de le suivre et me disant qu’une nouvelle enquête commençait. Lorsque je lui demandai des explications il m’expliqua qu’il avait reconnu la mystérieuse voix du téléphone et qu’il connaissait cette personne.
« - Mais où va t’on lui demandai-je !
Nous nous rendons au 3 Parker street » répondit mon ami.
Nous allâmes donc à cette adresse.
Nous nous retrouvâmes devant la boutique d’un sculpteur. Nous entrâmes et, gisant sur le sol nous aperçûmes un cadavre. Il y avait du sang partout. C’était le crime le plus horrible que j’avais jamais vu. Dès qu’il découvrit les lieux,Sherlock Holmes conclut que le crime avait été prémédité. Je l’interrogeai sur les raisons qui lui faisaient penser cela. Il me montra les gants en latex déposés dans la poubelle. Nous vîmes sur les lieux du crime un couteau d’une collection de 10 laguiolles légendaires fait à la main avec des pierres précieuses incrustées ainsi qu’ un marteau et un burin qui devaient sûrement servir pour la sculpture. Nous remarquâmes également un morceau de chemise blanche. Sherlock dit d’une voix rauque :
« - Allons voir à la boutique de laguiolles, peut-être le vendeur pourra t’il nous renseigner ! » Nous nous rendîmes chez le commerçant. Sherlock Holmes demanda donc au vendeur si les couteaux légendaires venaient bien de chez lui et à qui il les avait vendu. Le vendeur lui montra la liste de ses clients et s’arrêta sur un nom : Diégo GONZALES qui habitait Bécon street. Nous nous rendîmes immédiatement à cette adresse. C’est Diégo GONZALES qui vint nous ouvrir. Notre regard fut immédiatement attiré par sa chemise blanche un peu déchirée au niveau de la manche et qui correspondait à l’indice retrouvé sur les lieux du crime.
« - Nous aurions quelques questions à vous poser, Monsieur Gonzales !
Les fameux laguiolles légendaires vous appartiennent ils ? Lui demanda Holmes.
Oui, répondit Diégo, mais on me les a volé et j’ai déposé plainte au commissariat !
C’est votre chemise ! Demandai-je.
Bien sûr ! répondit Gonzales.
Pourquoi est-elle déchirée ? essaya de découvrir mon ami.
Je n’avais même pas remarqué qu’elle était abîmée, j’ai du m’accrocher sans m’en rendre compte !
Mais pourquoi toute ces questions ? S’exclama Diégo.
Votre frère est mort, chuchota Sherlock Holmes. »
Diégo Gonzales s’effondra en larmes. Après avoir repris ses esprits, il nous avoua qu’il avait de gros problèmes d’argent et qu’il était en conflit avec sa banquière, Young Chïoto. Nous nous rendîmes à la banque afin de rencontrer cette personne et l’interroger sur les relations qu’elle entretenait avec Diégo. Elle nous avoua qu’il lui devait beaucoup d’argent. L’oeil avisé d’Holmes remarqua immédiatement le sang sur les chaussures de Young et les 9 couteaux volés sur une commode à gauche du bureau. Sherlock avait déjà presque résolu l’affaire. Nous allâmes tout de même interroger les voisins de la victime qui confirmèrent l’intuition de mon ami.
« - En route, me lança Sherlock Holmes, nous retournons à la banque, je vais tout vous expliquer pendant le trajet. C’est Madame Young Chïoto qui a assassiné le sculpteur !
Mais de quelle façon ! Demandai-je.
Elle a volé les couteaux de Diégo Gonzales puis elle est allé chez le sculpteur, qui n’est autre que le frère de Diégo. Je le connais car je l’ai déjà rencontré plusieurs fois, j’appréciais beaucoup ses sculptures. En arrivant, elle surprit les deux frères en train de se disputer à cause de l’argent que la victime devait à la banquière. Elle attendit que Diégo soit sorti de la pièce et remarqua que celui-ci avait accroché un morceau de sa chemine. C’était le moment idéal pour enfin se débarrasser de cet homme et de faire accuser son frère. Elle s’approcha à pas feutrés du sculpteur, ramassa le marteau et le burin et le roua de coups jusqu’à le tuer. Elle déposa prés du cadavre un couteau laguiolle qu’elle avait dérobé à Diégo afin de se dédommager de l’argent qu’il lui devait. Elle pensait que cela suffirait à le faire accuser. Le pauvre sculpteur a eu le temps de prendre son téléphone afin de me prévenir. L’ombre de Madame Young tenant le burin à la main lui avait fait penser à un pic à glace.
Madame Young ne tarda pas à avouer le crime et à confirmer la version de mon ami. Nous rentrâmes chez nous, satisfaits d’avoir résolu cette énigme aussi rapidement.
2009-2024 © Collège Ray Charles - Tous droits réservés
Ce site est géré sous SPIP 2.1.12 [14432] et utilise le squelette EVA-Web 4.1
Dernière mise à jour : lundi 9 avril 2012